2 millions le 24 juin… 2,7 millions le 7 septembre… 3 millions le 23 septembre…

samedi 2 octobre 2010
par  S3 Montpellier
popularité : 5%

2 millions le 24 juin… 2,7 millions le 7 septembre…

3 millions le 23 septembre…

A l’appel de l’intersyndicale

Samedi 2 octobre, journée de manifestations dans tout le pays

Mardi 12 octobre, journée de grève et de manifestations

Nous devons être plus nombreux, plus forts encore que le 23 septembre

Que le gouvernement ait tenté par tous les moyens de minimiser l’ampleur des manifestations du 23 septembre n’aura surpris personne. Faux départ, excès de zèle ou précipitation de ministres trop pressés de réciter leur leçon, le fait est qu’il a commencé à entonner dans tous les media le vieux refrain de la mobilisation qui s’essouffle dès la fin de la matinée du 23, alors même que la très grande majorité des manifestations avaient lieu… l’après-midi ! Voilà qui permet, si besoin est, de mesurer la distance entre un discours préparé à l’avance et la réalité de la mobilisation.

Car avec 10% de manifestants en plus par rapport au 7 septembre, 3 millions environ dans tout le pays, les manifestations du 23 septembre ont été d’une ampleur exceptionnelle, plus forte encore que le 7 septembre. Les salariés du privé, les étudiants, les lycéens… y étaient plus nombreux, ainsi que les « simples » citoyens, conscients de l’importance des enjeux de société portés par ce mouvement. Et s’il est vrai que les taux de grève étaient en diminution dans la Fonction Publique, ce qui traduit d’incontestables difficultés financières, ils n’en restent pas moins toujours à des niveaux très élevés : 51,9% pour le 2nd degré dans notre académie, pour la 3ème journée de grève depuis la rentrée.

Quant au soutien de l’opinion publique, à plus de 70%, il ne se dément pas et reste imperméable à la campagne de désinformation menée dans les media par un gouvernement en grande difficulté, dont la seule stratégie est la fuite en avant. Une opinion qui soutient massivement les mobilisations interprofessionnelles comme notre action pour défendre le système éducatif, qui prend clairement position contre le projet gouvernemental, mesure de mieux en mieux la cohérence globale de sa politique, et fait chaque jour un peu plus le lien entre retraites, emploi, salaires, Éducation, Fonction Publique et Services Publics.

Le gouvernement persiste pourtant dans son projet de réforme des retraites (réaffirmation de la soit disant impossibilité de revenir sur le fond du projet, négation des injustices, financement portant en quasi-totalité, sur les salariés…) et tente, dans le but de démobiliser, de faire croire que les dés sont joués.

Il persiste dans sa politique d’austérité avec des restrictions budgétaires massives, en particulier dans la Fonction Publique et l’Éducation Nationale, pour ramener à 3% en 2013 un déficit qu’il a lui-même creusé… pour renflouer les banques lors de la crise financière. Les 34000 nouvelles suppressions de postes dans la Fonction Publique - 17000 dans l’Éducation Nationale - en sont la traduction, avec 5000 nouvelles suppressions prévues dans le 2nd degré alors que le nombre d’élèves va augmenter de près de 62000 !

Pas de réponse non plus sur les conditions catastrophiques de la rentrée scolaire, ni à l’interpellation et à la dénonciation publiques de sa politique de démantèlement du système éducatif, largement reprises dans les media lors des grèves des 6 et 7 septembre : suppressions de postes (70000 en 5 ans !), conditions d’enseignement dégradées, classes toujours plus surchargées, horaires d’enseignement réduits, options supprimées, offre de formation appauvrie, dégradation des conditions d’affectation et d’exercice du métier, réduction des possibilités de mutation et multiplication des services à cheval, augmentation de notre charge de travail, précarité accrue, remise en cause de nos statuts et mise en place de méthodes managériales dans les établissements, formation des stagiaires bradée, destruction du service public d’orientation, réforme des lycées dont le seul but est de supprimer des milliers de postes, abandon du collège aux conséquences du socle commun et du livret de compétences…
Cette politique qui abandonne toute ambition pour le Service Public d’Éducation et pour la formation de nos élèves est catastrophique pour la qualité du système éducatif, pour nos métiers dont le sens même et les missions sont remis en cause, pour l’avenir des jeunes de notre pays.

Par son intransigeance, le gouvernement prend la responsabilité d’un conflit social majeur. Ses premiers reculs malgré leur très grande insuffisance, son isolement croissant, l’ampleur des manifestations du 23 montrent que nous pouvons gagner, que nous pouvons imposer d’autres choix pour les retraites, une autre politique pour le Service Public d’Éducation, pour nos élèves et pour notre métier.

C’est forte de cette mobilisation sans précédent que l’intersyndicale appelle à amplifier et à élargir le mouvement, avec 2 grandes journées d’action :

 le 2 octobre, des manifestations dans tout le pays un samedi pour élargir la mobilisation à de nouvelles couches sociales, permettre une participation encore plus grande des salariés du privé, des citoyens, des jeunes, des parents d’élèves… et de tous ceux qui n’ont pas pu manifester le 23

 et le mardi 12 octobre, une nouvelle journée massive de grève et de manifestations, lors du débat au Sénat.

Pour l’École, pour nos retraites, pour l’emploi et les salaires,

avec l’ensemble des salariés du public et du privé, et les retraités

Samedi 2 et mardi 12 octobre,

nous devons être plus nombreux,

plus forts encore que le 23 septembre,

dans les manifestations le 2 octobre

dans la grève et dans les manifestations le 12 octobre


Documents joints

Une rentrée syndicalemnt réussie
Suppressions de postes à la rentrée 2011

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