La FSU, la FNEC FP-FO, la CGT Éduc’action et SUD éducation – rejoints par le SE-UNSA et le SGEN-CFDT appellent à la grève et aux manifestations ce jeudi 1er février 2024.
Gabriel Attal, premier ministre et éphémère ministre de l’Éducation nationale, a communiqué tous azimuts pour distraire l’opinion publique et capter l’attention de la frange conservatrice de l’électorat. Les premiers mots de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse (…et des sports…et des jeux olympiques), loin de trancher avec la politique précédente, ont visé frontalement l’École publique et ses personnels. Pendant ce temps, le quotidien des personnels est toujours plus dégradé : des classes surchargées, des promesses salariales non tenues, une crise de recrutement qui persiste, la précarité des AESH, des vies scolaires sous tension… Alors que les établissements préparent la rentrée 2024, le ministère avance ses pions pour mener, au pas de charge, des réformes structurelles qui contribuent à affaiblir toujours plus l’ambition d’une Ecole émancipatrice, avec des personnels d’un haut niveau de qualification.
Parce que nous faisons l’École, exigeons des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d’étude améliorées. Pour nos salaires et nos conditions de travail, pour l’École publique, toutes et tous en grève le jeudi 1er février !
Vous trouverez en téléchargement le tract "choc des savoirs", ainsi que le tract "lycée anatomie d’une chute" et les informations sur le site du SNES-FSU national ici.